Qu'appelle-t-on l'exportabilité ? C'est une question très compliquée, car l'exportabilité, par essence, ne se mesure qu'après. Quelles actions peut-on mettre en place pour faire en sorte qu'une oeuvre puisse voyager, être vue et appréciée à l'étranger ?
Dans le cadre des crédits d'impôt, nous sommes en train d'affiner une proposition pour faciliter les coproductions, qui favorisent naturellement le voyage des oeuvres.
Pour favoriser l'exportabilité, il faut aussi miser sur un travail d'écriture, plutôt que de basculer très rapidement en production pour bénéficier des aides du CNC. La phase de production a été consacrée ces dernières années. Or il faudrait renforcer la phase d'écriture, au-delà de l'aide que le CNC a mise en place, aussi bien dans l'audiovisuel que dans le cinéma. Pour réaliser un film qui s'exporte, il faut qu'il soit déjà bien pensé dès le départ, et qu'il ait un attelage conséquent de partenaires. Il faut penser toute la vie du film, et pas seulement sa sortie en salle.