Ce crédit d'impôt est assez jeune, il a deux ans et demi. Il faut du temps dans les entreprises pour comprendre un système assez complexe. Elles sont d'ailleurs aidées par des structures comme le Centre national des variétés et le syndicat national du spectacle musical et de variété (PRODISS).
Les professionnels sont d'accord pour le faire évoluer, mais souhaitent que ce crédit d'impôt soit « sanctuarisé », même s'il évolue. Ils ont besoin de visibilité dans le temps.
Il faut savoir que lors de la dernière discussion budgétaire, à la demande de Bercy, le bénéfice du crédit d'impôt spectacle vivant musical a été supprimé pour les comédies musicales et l'humour. Il s'agissait de sommes ridicules au vu de l'ensemble des crédits d'impôt culture. Le spectacle vivant musical représente 15 millions sur 328 millions des crédits d'impôt culturels, et les spectacles d'humour et les comédies musicales une part très faible de ces 15 millions d'euros. Or, cela crée des emplois et il y a aussi pour l'État un retour sur investissement, puisque 1 euro de crédit d'impôt génère 2,40 euros de recettes fiscales et sociales.
À ce stade, nous ne connaissons pas le taux de recours. Le futur centre national de la musique pourra faire cette estimation.