Depuis un passé extrêmement récent, la grande distribution s'intéresse à la commercialisation des produits bio, et a atteint en très peu d'années presque 50 % du marché, ce qui est considérable. Face à elle, des réseaux sont organisés depuis plusieurs dizaines d'années, dont un certain nombre est d'ailleurs repris par de grandes enseignes. Ces grandes enseignes lancent leurs slogans : le bio pas cher, le bio pour tous ; et le tout débouche sur la guerre des prix. N'avez-vous pas le sentiment, en tant que producteurs, acteurs de l'amont, d'être dessaisis d'une affaire qui marche ? L'agrobiologie a le vent en poupe et est appelée à se développer. N'êtes-vous pas dépossédés, notamment sur l'approvisionnement local et la saisonnalité ? L'amont se retrouve spectateur, alors que le sujet aurait dû rester dans ses mains.