À défaut de vente directe, je me suis beaucoup occupé de la création de filières de vente collective avec la GMS. Lorsque nous avons rencontré des problèmes de chute des prix, c'était parce que nous n'avions pas suffisamment maîtrisé le rapport entre production et distribution, la consommation pouvant être atone ou le développement de la production n'ayant pas été accompagné d'un développement commercial suffisant ; ce qui s'est produit en 2012 pour le secteur du porc.
En tout état de cause, pour les filières de la viande, la grande distribution n'a jamais été à l'origine de ces problèmes. Ainsi dans nos relations avec Système U, les promotions sur le prix de la viande de porc n'ont jamais été au détriment des producteurs.
Le contrat « MDD porc bio » passé avec Système U est basé sur des producteurs français uniquement, ainsi que sur un coût de production que nous avons déterminé à nos débuts en 2012, indexé sur le suivi du coût de l'aliment fondé sur la moyenne trimestrielle des prix constatés sur le marché français. Nous discutons tous les trimestres avec Système U, nous sommes parfois un peu en dessus ou un peu en dessous du prix, mais la base de nos prix demeure cette indexation, qui comprend le coût de nos investissements, ceux de la conversion ainsi que celui des rémunérations des producteurs et des salariés.