Sur les marges, malheureusement, nous n'avons pas la réponse. Nous n'avons pas finalisé notre mini-étude sur le prix du lait à long terme. Une des choses qui est un peu surprenante que nous avons tout de même constatée, c'est que l'évolution du prix du lait en magasin, ces dernières années, n'a pas été particulièrement déflationniste. Je ne parle pas du prix d'achat... Ce qu'on connaît très mal aussi, c'est, dans les volumes de lait achetés à un producteur par un distributeur ou par un fabricant qui va le transformer pour en faire un produit laitier, la part qui va être affectée à la marge, la péréquation interne à un fabricant ou à un distributeur. On peut imaginer que, sur des catégories de produits qui vont bien, qui sont en croissance parce qu'il y a de la demande, le distributeur ou le fabricant s'autorise des prix plus élevés au départ, ce qui favorise une pression, ensuite, pour que le prix baisse. Ce qui va bien en ce moment, c'est le frais non laitier, les produits à la coupe, le rayon « traiteur », etc., parce qu'il y a l'idée de fraîcheur, de santé, de produits moins transformés… Le traiteur a beaucoup d'employés derrière, mais le consommateur est prêt à payer plus cher, car il paie un service. Ce qu'on ignore, c'est comment tout cela affecte la distribution, les coûts directs et indirects en magasin. J'en parle seulement pour vous donner un exemple. Mais sur le lait, nous vous enverrons nos infos quand nous en saurons un peu plus.