Sur les promotions, je me permettrai une petite rectification : nous ne conseillions pas de faire davantage de promotions, car ça coûte très cher au fabricant, à qui on demande de financer, mais aussi au distributeur lui-même, qui doit souvent remettre la main à la poche pour faire des offres incroyables – comme celle sur le Nutella que vous avez tous vue… Nos conseils étaient plutôt à budget identique. Maintenant, la donne a changé avec la nouvelle loi, donc tout le monde est en train de prendre ses marques, mais on voit quand même qu'il y a un report sur la droguerie et sur l'aide alimentaire, deux domaines dans lesquels de gros coups ont été faits depuis le début de l'année.
Nos conseils visent plutôt à faire monter « moins mais mieux », grâce aux offres personnalisées, aux promotions ciblées en fonction des catégories de clients. Moi qui n'ai pas d'enfants, par exemple, je ne vais pas avoir les mêmes promotions qu'Anne qui en a. Grâce aux nouvelles technologies, on peut faire des choses beaucoup plus pertinentes, beaucoup plus efficaces, qu'on ne pouvait pas faire avec un prospectus papier classiques. On s'oriente donc plus vers de la promotion personnalisée que vers de la promotion de masse comme on la voyait à l'époque, sauf pour les catégories qui ne sont pas concernées par les EGA.