Comme je travaille dans le secteur viticole, j'ai plutôt une culture internationale, notamment anglo-saxonne, où il y a beaucoup plus d'écoute, de négociations équilibrées. Écouter, c'est un échange, c'est écouter l'autre, répondre à ses questions. C'est de cette manière que l'on parvient à construire des solutions communes. C'est vrai, en France notre culture est plutôt conflictuelle, et elle s'accroît en cas de déséquilibre entre l'amont et l'aval, ce qui est notre cas. Si on laisse se concentrer la partie la plus forte, effectivement on accroît le mal dont on souffre. C'est pourquoi j'ai dit tout à l'heure qu'il fallait dire « Stop ! » à un moment donné. Si l'on croit à l'économie de marché et que la concurrence sert d'émulation pour progresser, il faut que la concurrence joue pleinement. Si on laisse faire des conglomérats, elle ne joue plus son rôle de régulateur du marché.