Prenons une rue commerçante où il y a Casino d'un côté et Carrefour de l'autre. Si les deux magasins vendent du Coca-Cola, ils ne se différencient pas. Chacun va chercher une marque de PME qui va le distinguer de son concurrent et qui va conduire le chaland à aller d'un côté ou de l'autre. Avec nous, ils trouvent un moyen de se différencier de leur concurrent et nous jouons le jeu. Nous n'avons pas les marques magnifiques, les forces de vente, les budgets et la taille pour pouvoir nous imposer, nous ne cherchons donc pas à le faire.
Entre les grands groupes industriels et les distributeurs, c'est un peu un combat de coqs. Nos relations avec les distributeurs sont sans doute moins dures parce que nous essayons de débattre, de faire valoir que nous leur apportons une diversité dont ils ont besoin pour se démarquer des autres enseignes et pour répondre aux attentes des consommateurs. Nous parvenons ainsi à co-construire des solutions. C'est un travail de longue haleine qui n'est pas simple. Ce n'est pas gagné d'avance mais nous ne venons pas pleurer pour vous le dire. Nous essayons de le faire par la voie contractuelle.