Monsieur le Premier président, lors de la publication de votre rapport, plusieurs chiffres ont frappé les Français. D'abord, près d'un quart des dépenses de l'État est financé à crédit ; quelles sont vos préconisations pour sortir de cette spirale ? Il faudra bien y parvenir un jour ?
Ensuite, vous estimez que si l'État est devenu le maillon faible des finances publiques, c'est aussi parce qu'il est le seul à supporter les baisses d'impôts et de charges sociales. Vous chiffrez à 16,5 milliards d'euros, en 2018, les compensations auprès des organismes de protection sociale et des collectivités locales, la contrepartie de la suppression des cotisations sociales et de la disparition progressive de la taxe d'habitation. Et vous concluez, au regard de ces éléments, que l'État devra se poser la question de la répartition de la charge budgétaire avec les autres acteurs.
Pouvez-vous préciser la position, les orientations ou au moins la méthodologie préconisée pour élaborer une nouvelle répartition ?