Monsieur le Premier président, vous indiquez dans votre rapport que le besoin de financement de l'État a continué à progresser, pour s'établir à pratiquement 192 milliards d'euros, mais que les primes nettes des décotes à l'émission demeurent significatives : 11,3 milliards d'euros. Pour mémoire, elles étaient, dans le passé, à 20 millions d'euros, et nous les trouvions excessives.
Je vous poserai la même question qu'à monsieur le ministre, qui ne m'a pas répondu. Les immobilisations incorporelles et corporelles, entre 2017 et 2018, ont progressé de 21,7 milliards d'euros. Quelle est selon vous l'explication ? Je souhaiterais comprendre cette augmentation ?
Par ailleurs, dans votre dixième recommandation relative au fonds innovation et industrie, vous indiquez qu'un dispositif de soutien à l'innovation devrait être inclus dans le budget général. Il s'agit, je l'imagine, de la traduction normale et naturelle de votre regard suspicieux – je pèse mes mots – sur le programme d'investissements d'avenir.
Vous relevez, sur votre graphique, qu'il n'y a que le PIA3, or je vous rappelle qu'il reste des queues de programme des PIA1 et PIA2, dont nous ne voyons pas le bout. Avez-vous un regard précis sur ce programme d'investissements d'avenir, monsieur le Premier président ?