C'est un amendement que je dépose chaque année. L'existence du Haut Conseil des finances publiques a permis des évaluations beaucoup plus réalistes des recettes, c'est incontestable. Or l'évaluation du montant des crédits doit se faire au regard des moyens nécessaires aè la poursuite des missions de service public. Dans un contexte d'effort de sincérisation budgétaire, il serait dans l'intérêt du Gouvernement et du Parlement d'étendre les compétences du Haut Conseil afin qu'il puisse se prononcer sur les dépenses du projet de loi de finances aè venir, notamment sur les OPEX, l'aide médicale de l'État et trois ou quatre autres secteurs dans lesquels le Gouvernement devrait faire preuve d'une plus grande sincérité.