Sans vous faire une longue réponse parce que cela n'en vaut pas la peine, je vous dirai en quelques mots que je ne suis pas du tout votre institutrice mais la représentante d'une autorité administrative indépendante créée par une loi et dont les missions sont aussi importantes que celles d'un député. Contrairement à M. Ciotti, je n'ai pas porté d'appréciation politique. Il est très pénible pour une personne auditionnée, je vous l'assure, qu'une audition de deux heures se déroule dans un brouhaha permanent, et à partir du moment où certaines personnes sont arrivées, il m'a été impossible d'entendre les questions qui m'étaient posées parce qu'à mon côté droit ne cessait plus ce qui n'était pas un simple chuchotement mais la conversation de gens parlant entre eux comme s'ils étaient assis au café. Vous avez parlé de cour de récréation ; pour ma part, je suis à l'Assemblée nationale, devant la commission des Lois que je respecte profondément, et j'attends des députés soit qu'ils ne viennent pas m'entendre, ce qui est parfaitement leur droit, soit, s'ils viennent, qu'ils m'écoutent et que nous puissions débattre.