Le SNU débute dans moins d'un mois. Sa mise en oeuvre favorisera la mixité sociale, mais aussi la mobilité géographique des jeunes. À ce jour, 13 départements et 13 régions vont envoyer des jeunes volontaires pour la première génération du SNU, en juin. L'outre-mer sera présent grâce à la participation de la Guyane, qui doit retenir 200 candidatures de jeunes de plus de 16 ans. J'aimerais savoir comment le SNU a été perçu en Guyane et quelle a été la réponse des jeunes Guyanais.
Nos territoires d'outre-mer sont, par définition, éloignés de la métropole. Selon une publication du Sénat, vous avez déclaré qu'il y aurait des moyens pour les jeunes des outre-mer comme pour tous les jeunes Français. Il est prévu de financer les déplacements de tous les jeunes volontaires entre leur territoire de résidence et l'endroit où ils seront affectés dans le cadre de la phase de cohésion, ce dont je me félicite. À quel horizon comptez-vous étendre l'accès au SNU pour tous les outre-mer ? Je suis persuadé que chez moi, à Saint-Pierre-et-Miquelon, comme ailleurs dans nos territoires ultramarins, le SNU devrait trouver un écho et ouvrir des perspectives de découverte souvent inaccessibles pour nos régions éloignées, voire isolées. Les régions ultramarines ont chacune une relation culturelle particulière avec la France hexagonale. Comment comptez-vous promouvoir le SNU dans ces régions ?