Ma question concerne également le SNU et elle fait écho à celle posée par Mme Calvez. Nous savons qu'il y a 4 000 volontaires, dont 2 000 ont été retenus pour cette première expérience. À terme, ce sont 800 000 jeunes, sauf erreur de ma part, qui seront amenés, d'une manière obligatoire, à effectuer le SNU, auquel j'adhère sans réserve au nom des valeurs d'engagement, de cohésion et de fraternité que vous avez rappelées. Le vivre ensemble n'est pas forcément une expérience déjà vécue par tous les adolescents. Comment faire pour dédramatiser ce qui va être, à terme, un rendez-vous obligatoire pour les jeunes de 16 ans ? Au-delà de la mixité et de la première expérience de mobilité que cela constituera pour certains, on mesure déjà la formidable proposition mais aussi l'angoisse que cela peut représenter. Avez-vous imaginé un dispositif préalable, par exemple dans les collèges, afin d'expliquer ce que sera le SNU ? Par ailleurs, outre le rite de passage dans la citoyenneté que sera le SNU, comment valoriser les premières expériences qui auront lieu et qui, a priori, vont très bien se passer, puisqu'il s'agit de volontaires ? Pour résumer, comment faire de l'obligation du vivre ensemble une réussite ?