Tout d'abord, j'aimerais évoquer certains amendements à l'article 26 B, relatifs au verdissement des flottes de deux-roues, notamment celles des entreprises de livraison en milieu urbain. Je n'ai pas pu les défendre, car ils sont tombés.
En tout cas, quand on en a la volonté, on peut faire changer les choses. C'est ainsi qu'à Shanghai, on ne voit plus aucun deux-roues à moteur thermique ; tous les scooters sont à propulsion électrique.
S'agissant de l'amendement no 2078, il vise à inciter les fournisseurs et les constructeurs de batteries à élaborer un processus d'estimation de leur bilan carbone, à l'échelle de la chaîne de valeur. En effet, la fabrication des batteries, de l'extraction minière des composants à la fabrication des cellules, suscite la controverse.
Il me semble judicieux d'inciter les fournisseurs et les constructeurs à fournir une estimation en la matière lors de la vente d'un véhicule électrique. Nous pourrions même envisager de conditionner le bonus écologique versé pour l'achat d'un véhicule électrique à la fourniture de telles données.
L'établissement d'un bilan carbone des batteries permettrait aux Européens d'élaborer une norme qualitative à l'échelle du continent, et de développer des batteries innovantes, et peut-être plus propres. En outre, il nous protégerait contre l'importation de batteries ne satisfaisant pas à ces normes, et inciterait au recyclage.
Il s'agit ici d'appeler à la mise en place, à terme, de normes de qualité en matière de fabrication de batteries électriques destinées aux véhicules de nouvelle génération.