Il faut aujourd'hui changer de vocabulaire, et modifier notre manière d'appréhender le changement climatique. Les mots forts employés doivent se traduire dans les politiques publiques mises en oeuvre. Le Président de la République a parlé d'état d'urgence climatique. Certains veulent que les termes de « crise climatique » soient utilisés. Ce n'est pas seulement une question de terminologie, mais de cohérence. Il faut prendre pleinement conscience de cette problématique de crise climatique ; si nous ne la résolvons pas, tous les autres sujets qui ont de l'intérêt à nos yeux disparaîtront.
D'autres pays ont décidé de prendre acte de cette crise par des dispositifs moins ambitieux, comme le Royaume-Uni, qui a récemment adopté une résolution. Inscrire les termes d'état d'urgence et de crise climatique démontrera que nous avons une nouvelle conscience des enjeux relatifs au climat et à la biodiversité.