Cet amendement demande que le Gouvernement présente un rapport au Parlement sur les usages superflus ou non prioritaires de l'énergie.
Les objectifs fixés pour la réduction de la consommation d'énergie finale, de 30 % en 2030 et 50 % en 2050, sont aussi ambitieux que nécessaires ; mais force est de constater que la consommation n'a baissé que de 0,4 % depuis 2012. Si l'on veut atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés, il faut faire plus d'efforts et même changer de paradigme.
On ne peut pas non plus faire reposer tout l'effort de réduction des consommations d'énergie sur la rénovation des bâtiments et sur les ménages. Cet effort est l'affaire de tous. Il doit viser d'abord les usages qui ne servent pas réellement les besoins ou le confort des personnes.
Or, aujourd'hui, certains usages continuent à se développer, alors qu'ils s'apparentent à du gaspillage. Certaines obligations fixées dans des lois précédentes ne sont pas respectées, comme l'extinction des lumières dans les magasins la nuit. D'autres utilisations posent largement question : les lumières et les ordinateurs allumés dans les bureaux toute la nuit, les lumières sur les routes désertes, la prolifération des écrans publicitaires numériques, etc.