Nous avons beaucoup fait depuis deux ans, mais il reste tant à faire !
Au coeur de l'acte II, il y a d'abord l'ambition écologique.
Plus personne, aujourd'hui, n'a le monopole du vert ; c'est aussi cela, le dépassement des anciens clivages. Je connais les soupçons me concernant. Je viens de la droite, j'ai travaillé dans une grande entreprise française du nucléaire et je suis élu d'une ville industrielle : je ne pourrais donc ni rien comprendre, ni rien faire. C'est faire peu de cas de ma culture politique, de mon expérience au Havre et de ces deux années de gouvernement.
Mais, oui, j'ai mis du temps, comme d'autres Français, à considérer que ces enjeux étaient aussi urgents que la défense de l'emploi ou la sécurité. Les jeunes nous bousculent, dans nos familles, partout dans le monde et en Europe. Partout, nous constatons les dérèglements climatiques, la pollution de l'air, des sols et des mers qui menacent notre santé et la biodiversité.
Je ne me ferai pas passer pour un autre : je ne suis pas un défenseur de la décroissance. Je crois dans la science. Je voudrais qu'elle ait plus de place dans le débat public et que nos décisions soient davantage éclairées par elle.