Car ces douze prochains mois seront ceux de l'accélération écologique.
Le premier axe de notre plan de bataille est de rendre plus propre notre économie, et d'abord notre manière de produire notre énergie et de nous déplacer. C'est l'objet des deux projets de loi dont vous êtes saisis : le projet de loi d'orientation des mobilités et le projet de loi énergie-climat. Je souhaite qu'ils puissent être votés avant l'été. C'est ce gouvernement qui fermera la centrale de Fessenheim – avant la fin 2020 – et qui a proposé un chemin crédible pour réduire la part du nucléaire à 50 % d'ici à 2035, grâce au développement massif du renouvelable, notamment de l'éolien en mer.
En effet, en arrivant aux responsabilités, nous avons concrétisé et considérablement baissé les coûts de six appels d'offres qui étaient bien mal partis. Aujourd'hui, le projet au large de Dunkerque démontre que les coûts baissent encore plus vite lorsque les projets sont bien montés. Nous pourrons ainsi augmenter le rythme des futurs appels d'offres à un gigawatt par an. C'est une bonne chose pour le prix de l'électricité, pour notre industrie et pour notre planète !