Les six mois que nous venons de vivre, entre l'éclatement du mouvement des gilets jaunes et les élections européennes, ont, pour la seconde fois en deux ans, totalement bouleversé notre paysage politique. Plus que jamais, le Gouvernement et notre majorité doivent relever de grands défis, dont la réussite ne conditionnera rien de moins que le destin de nos concitoyens, la stabilité démocratique de notre pays et sa capacité à faire entendre sa voix en Europe et dans le monde.
La situation actuelle présente des paradoxes qui pourraient aisément nous abuser si nous n'en avions pas la lecture appropriée.
Premier paradoxe : la crise sociale, dont le mouvement des gilets jaunes a été le symptôme, a éclaté alors que se faisaient jour les premiers résultats – positifs – de notre politique. Au bout de deux ans d'exercice du pouvoir, nous avons déjà un bilan.