… et la preuve, administrée avec éclat lors du grand débat national, que la crise de confiance qui frappe encore notre pays puise ses origines dans un passé plus ancien et un malaise plus profond – un passé qu'il nous incombe encore de solder, un malaise qu'il nous revient toujours de guérir.
Deuxième paradoxe : lors du dernier scrutin européen, en dépit de la force du vote national-populiste, nos concitoyens ont accordé à la liste soutenue par notre majorité un score inédit à une élection intermédiaire – qui plus est, à l'issue d'une crise sociale aiguë –