et ils ont lourdement sanctionné les partis qui nous avaient précédés au pouvoir durant des décennies.
Ce crédit politique, incontestable et précieux pour la suite de notre action, n'est pas un chèque en blanc. Il nous permet d'agir avec une détermination intacte pour réformer, transformer et mobiliser, mais il ne nous autorise pas tout. La ligne de crête est le programme dessiné par le Président de la République à l'issue du grand débat national et dont votre déclaration de politique générale, monsieur le Premier ministre, définit la mise en oeuvre concrète et planifiée, sous l'appellation désormais convenue d'acte II du quinquennat.
Troisième paradoxe : le mouvement des gilets jaunes a perdu de son intensité mais personne, en tout cas pas nous, n'imagine que les fractures – sociale, territoriale, numérique, écologique – dont souffre notre pays ont été réduites en si peu de temps, quand elles s'étaient creusées de si longue date.