Je sais les préventions qu'inspire le terme de « rêve » en politique. Du rêve à l'utopie, de l'utopie au mensonge, il y a des pas qu'aucun responsable ne peut prendre le risque de franchir. Je le dis pourtant ici clairement : au fil de quarante ans d'une crise exténuante, notre pays a perdu sa raison d'être ; notre nation, ce qui l'unit ; notre République, ses repères. Il compte sur nous pour retrouver sa raison d'être, pour regagner son unité, pour se réapproprier ses repères, pour construire et faire vivre son rêve.
Ce rêve collectif sera écologique, social et européen. Écologique, pour réussir cette transition qui devient la cause universelle de notre siècle, en particulier pour notre jeunesse.