La crise sociale et la réponse forte qui y a été apportée, que complète la prochaine baisse confirmée de l'impôt sur le revenu, peuvent freiner la courbe du redressement, en aucun cas l'inverser, encore moins compromettre la transformation de ce modèle. Celle-ci est le seul gage d'un desserrement définitif de la contrainte budgétaire et de sa manifestation la plus menaçante qu'est le poids de notre dette publique. Elle doit continuer d'être conduite avec la plus grande fermeté, à l'image, par exemple, du travail sur les niches fiscales, entrepris par notre groupe à l'issue du grand débat et que nous souhaitons poursuivre avec vous.
« Mettre l'humain au coeur de tout », c'est aussi permettre aux Français de construire leur propre rêve, ce qui suppose de leur donner la parole et de les écouter. Dans son état actuel, notre Constitution ne le permet pas, en tout cas pas assez. C'est la raison pour laquelle notre groupe parlementaire aspire résolument à ce que la nouvelle réforme constitutionnelle proposée par le Gouvernement aboutisse. Le référendum d'initiative partagée, dont les conditions seront assouplies, et la future Chambre de la participation citoyenne ouvrent la voie à cette démocratie délibérative réclamée par nos concitoyens, sans mettre le moins du monde en péril notre démocratie représentative.