Alors que la Ve République est à bout de souffle, c'est à une démocratie vivante que nous aspirons là où, au nom de l'efficacité et du pragmatisme, vous n'en avez qu'une vision étriquée. Davantage de pouvoir pour le Parlement, de pouvoir pour le Premier ministre afin qu'il conduise vraiment la politique de la nation et ne soit pas seulement un carreau à travers lequel on voit le Président, une démocratie sociale renouvelée, une démocratie citoyenne instituée, des contre-pouvoirs protégés, voilà le chemin que nous voudrions emprunter – il se sépare manifestement du vôtre.