Je crains en outre que nos chemins ne se séparent sur ce que nous avions imaginé pouvoir encore nous lier. Je pense à la question migratoire, aux atteintes au droit d'asile, aux vilenies indignes faites aux migrants, aux ports fermés à l'Aquarius, à ces femmes enceintes et à leurs enfants. En dépit des circonstances de l'élection, face à l'extrême droite, nous ne nous sommes pas retrouvés comme Aron et Sartre – et pourtant il en allait d'une « cause strictement humaine ».