Certes, les députés insoumis sont désormais six à Strasbourg alors qu'ils n'étaient que deux. Mais notre groupe transnational a perdu dix sièges. Nous sommes rayés de la carte dans plusieurs pays. Les conditions de la suite du combat s'annoncent donc pour nous très dures. Nous les assumerons.
Mais n'allez pas croire pour autant que tout vous soit permis de ce seul fait, monsieur le Premier ministre. Je vous le rappelle car je vois bien que vous n'êtes guère encouragé à la lucidité… En effet, j'ai noté que dans notre pays, pour une certaine presse, quand les opposants ne gagnent pas une élection, ils devraient démissionner, mais que quand c'est le pouvoir, aucun des mêmes ne le suggère !