Nous répondrons enfin à l'exigence de justice fiscale par la révolution fiscale, indispensable pour financer les mesures d'urgences que je viens d'évoquer.
Nous rétablirons tout d'abord l'impôt de solidarité sur la fortune et annulerons une série de mesures et niches fiscales coûteuses telles qu'entre autres le crédit d'impôt compétitivité emploi, le crédit d'impôt recherche, la flat tax, la niche Copé : il y a là, au bas mot, 50 milliards d'euros à récupérer.
Nous mettrons en outre en place un impôt plus juste et plus progressif sur tous les revenus, y compris ceux du capital, pour que les gros paient gros et que les petits paient petit et pour que les richesses que nous produisons soient plus justement réparties au bénéfice de ceux qui les produisent.