Monsieur le Premier ministre, oui, le capitalisme est à bout de souffle : ce n'est pas moi qui l'ai dit, c'est le Président.
Vous ne proposez rien d'autre que d'y rester. Le chemin que vous nous proposez a pourtant été mille fois parcouru : il conduit à une impasse, pour nous comme pour la planète.
Nous voulons sortir de ce chemin du dogme de la concurrence libre et non faussée. Nous voulons protéger la planète, partager les richesses et mettre le bonheur de chaque citoyen au coeur de la République.
Voilà notre projet, aux antipodes de ce que vous venez de nous présenter : c'est pourquoi les députés communistes, démocrates et républicains refusent de vous accorder leur confiance.