Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, j'ai déjà parlé longuement depuis cette tribune, il y a quelques heures : je serai donc bref.
Je voudrais remercier tous les orateurs, en particulier le président Le Gendre et le président Mignola pour le soutien qu'ils ont apporté au Gouvernement. Je remercie aussi les autres présidents et orateurs des groupes d'opposition.
Vous avez exprimé vos différences, vos désaccords ; vous avez formulé des propositions ; vous avez indiqué votre exigence et votre détermination. Elles sont, à l'évidence, respectables dans une démocratie. Il est utile que nous puissions nous dire les choses, parce que c'est grâce à cela que nous pouvons avancer.
Puisque la question a été plusieurs fois évoquée – et je pense qu'elle l'est souvent – je voudrais dire à l'ensemble des orateurs que, bien évidemment, je respecte profondément leur qualité d'élu, et que je respecte chacun d'entre eux. Je crois qu'ils le savent et si par extraordinaire ils ne le savaient pas assez, je m'appliquerais à moi-même la consigne relative au dépassement que je proposais tout à l'heure, afin que ce soit dit encore plus clairement.
L'acte II que je vous ai présenté repose, je l'ai dit, sur un changement de méthode et sur le traitement de trois enjeux prioritaires : l'écologie, la justice sociale et un fonctionnement démocratique, non seulement pour ce qui concerne nos institutions, mais aussi dans le fonctionnement de l'État et dans notre capacité à faire vivre et rendre dynamiques nos territoires, dans le cadre d'une décentralisation bien plus claire.
J'ai essayé, mesdames et messieurs les députés, de présenter le plus clairement possible à la fois les mesures que nous préparions, la méthode que nous voulions utiliser et le calendrier que nous nous fixions. Certains attendent des actes, d'autres les redoutent. Au fond, je ne peux dire qu'une chose : c'est la détermination entière, complète, du Gouvernement à mettre en oeuvre les mesures que j'ai indiquées, à appliquer la méthode que j'ai décrite, et à le faire en écoutant, mais en avançant. Ce n'est pas incompatible, et c'est indispensable.