Je suis ravie que nous abordions ce sujet et que nous nous efforcions d'avancer. S'agissant de la mise à contribution du transport aérien, deux aspects doivent retenir notre attention.
D'abord, il doit contribuer à hauteur de ses émissions de gaz à effet de serre, par le biais de contributions carbone, sous quelque forme que ce soit. C'est déjà le cas, un peu, à l'échelle mondiale et à l'échelle européenne, mais cette part doit être renforcée.
Ensuite, de notre côté, nous devons déterminer comment financer nos infrastructures de transport, en fonction du texte sur les mobilités dont nous sommes en train de débattre, qui est très exigeant et ambitieux, et qu'il nous faut financer les dispositions.
Sur ces deux points, nous devons nous retrouver.
Un amendement examiné hier visait à introduire une taxation du kérosène. Celle-ci, me semble-t-il, relève du premier aspect et ne peut être correctement réalisée qu'au niveau européen – je pourrais développer les raisons pour lesquelles il en est ainsi, mais nous en discuterons en d'autres occasions.
Pour ma part, je préfère me concentrer sur ce que nous pouvons faire au niveau français en vue d'assurer le financement de l'AFITF. Nous avons commencé, il importe de le rappeler, en adoptant en commission l'affectation à l'AFITF du surplus de la taxe Chirac.