Quoi qu'il en soit, nous devons nous mettre en tête que ce monde doit changer durablement, avec des méthodes fortes !
Par ailleurs, quiconque reçoit un bon coup de marteau change comme par enchantement. Voyez la récente évolution du secteur automobile : il y a quelques mois, lorsque l'Union européenne a décidé d'agir avec force en décidant de réduire les émissions de CO2 des véhicules neufs de 37,5 % d'ici à 2030, tous les constructeurs automobiles soutenaient, tribune après tribune, que c'était impossible, qu'ils n'y parviendraient pas ; quelques mois plus tard, les mêmes nous expliquent qu'ils vont y arriver, en modifiant leurs méthodes. L'automobile premier consommateur de carburant et premier émetteur de gaz à effet de serre, ça va changer !
Nous allons agir à l'échelle européenne, tant mieux. Toutefois, il ne faut pas que cela tourne à « je te tiens, tu me tiens par la barbichette », en l'espèce, à « pas à l'échelle de la France mais à celle de l'Europe, et pas à celle de l'Europe mais à celle de la planète ».