Je ne peux pas accepter la façon dont M. Bouillon pose le débat : il n'y a pas ceux qui sont « cap' » et ceux qui ne sont « pas cap' » ! Nous partageons tous cette analyse et, comme nous allons essayer de le montrer dans les semaines et les mois qui viennent, nous sommes tous capables – en tout cas, nous avons tous la volonté – de transformer radicalement notre modèle de transports et de production. La question n'est donc pas là : il s'agit de dire que nous partageons cette volonté.
Nous fixons aujourd'hui les grands principes, mais nous voyons bien que la mesure proposée n'est pas à la hauteur des attentes. Christophe Bouillon lui-même parle de mesure « homéopathique ». Or la situation n'est pas de celles qui se traitent par l'homéopathie. Nous sommes donc d'accord sur les principes, que nous fixons aujourd'hui et qui ont été énoncés sur l'ensemble de ces bancs, mais on voit bien que la mesure proposée n'est pas à la hauteur des enjeux.
Il faut donc proposer une autre mesure, à une autre échelle, avec plus d'implications et de transformations nécessaires. Bien évidemment, nous travaillerons tous sur ce sujet dans les semaines qui viennent, mais nous ne pouvons pas voter ces amendements en l'état.