Vous prendrez la parole après si vous le souhaitez, mon cher collègue, mais permettez-moi d'exprimer mon opinion.
Cette réponse juridique ne va pas satisfaire les familles – je pense que vous en êtes consciente, madame la rapporteure. Je dis bien que l'idée n'est pas de modifier la peine encourue, mais de prendre en compte, pendant le procès, la douleur qu'éprouvent les familles à entendre systématiquement, pendant des heures, « homicide involontaire », alors qu'il s'agit d'un homicide routier. Je souligne qu'il n'est pas question de généraliser cette qualification à tous les cas de figure puisqu'elle s'appliquerait uniquement aux accidents routiers mortels.