Il tend à classer la conduite après usage de médicaments de niveau 3 dans les délits, ce qui est actuellement le cas de la conduite sous l'empire de stupéfiants. On sait très bien que l'une est aussi dangereuse que l'autre. Je pense qu'il est important de prendre ce sujet très au sérieux si l'on veut limiter le nombre de personnes qui trouvent la mort sur nos routes.
Je souhaite évoquer de nouveau l'accident de Millas, qui a coûté la vie à six collégiens. Malheureusement, la conductrice avait pris de l'Imovane, médicament hypnotique contre l'insomnie, ce qui a fait baisser sa vigilance et l'a amenée à freiner quatre-vingt-dix secondes plus tard qu'elle n'aurait dû le faire.
L'autre jour, nous avons traité le cas des passages à niveau en imposant aux maires de ne pas construire à proximité de ceux-ci. En l'espèce, je vous propose de classer la conduite après usage de médicaments de niveau 3 dans les délits. Il serait regrettable que nous n'envoyions pas ce signal positif. Il ne faudrait pas régler le cas de l'accident de Millas uniquement au travers d'outils d'urbanisme.