Un mot : je trouve regrettable que nous ayons parlé pendant plusieurs heures du passage de la vitesse maximale autorisée de 90 à 80 kilomètres-heure – j'aperçois d'ailleurs M. Barbe, avec lequel nous avons beaucoup échangé à ce sujet – et qu'aucun signe d'ouverture n'ait été adressé sur les différents amendements que j'ai défendus ce matin. Je pense que les familles de victimes seront attentives aux réponses qui ont été apportées sur ces mêmes amendements. J'espère en tout cas qu'ils seront considérés comme des amendements d'appel, qu'ils seront portés à la connaissance du Conseil national de la sécurité routière – dont je suis membre et qui n'a pas été réuni depuis des mois ! – et qu'ils trouveront, à un moment ou un autre, un certain écho.
Je pense sincèrement qu'il faut envoyer un signal fort sur ces sujets – nous sommes parfois les premiers à faire usage de notre téléphone portable au volant – et qu'il faut s'ajuster à l'évolution des comportements des automobilistes. Je trouve regrettable, pour les familles de victimes, qu'aucun de ces amendements n'ait été retenu.