Madame la ministre, nous nous sommes bien comprises sur ce point : nous sommes, quant à nous, et nous serons toujours contre l'ouverture à la concurrence. Vous dénoncez mes inexactitudes anxiogènes, mais votre seul argument consiste à invoquer le bon fonctionnement des transports à Lille ou à Rennes. Ne fonctionnent-ils pas à Paris ? Si ! Alors, pourquoi ouvrir leur exploitation à la concurrence ?
C'est un comble de dire à tout va que vous êtes fière de cette entreprise extraordinaire tout en préparant sa casse. Car c'est ce qui va se passer : nous savons d'expérience que c'est la conséquence de toute ouverture à la concurrence. Nous ne serons jamais d'accord sur ce point, tant pis ! Nous avons deux visions différentes de la société. En tout cas, pour notre part, nous restons persuadés que l'ouverture à la concurrence se fera au détriment de la qualité du service, de l'intérêt écologique, de l'intérêt des citoyens et, surtout, des travailleurs.