Je ne suis pas intervenue sur les différents amendements importants présentés par le Gouvernement, qui portaient notamment sur les missions de l'ARAFER. Si nous sommes passés un peu vite sur ces amendements, qui ont été réécrits, c'est que, comme nous l'avons déjà souligné, nous n'avons pas le temps de les regarder dans le détail. Je pense toutefois, madame la ministre, qu'ils ont été rédigés en concertation avec l'ARAFER, à laquelle sont confiées d'importantes charges de travail supplémentaires. Cet organisme a toute sa pertinence dans le secteur des transports : j'espère que ces mesures contribueront à améliorer le dispositif.
De nombreuses mesures viennent également d'être votées, concernant le Grand Paris : j'espère qu'elles aussi contribueront à améliorer le fonctionnement des transports en Île-de-France, où nous vivons une petite révolution.
Si le présent amendement est moins important, il a un lien avec ceux que je viens d'évoquer : il vise en effet à introduire une plus grande transparence à l'égard des autorités organisatrices lors des procédures de passation, d'attribution et d'exécution des contrats de services publics de transport de voyageurs. Les dispositions applicables dans les contrats de concession ou de commande publique donnent à l'acheteur un délai de quinze jours pour transmettre les informations demandées.
Or, dans le cadre de la passation des contrats de service de transport, ce délai n'est pas toujours respecté et les informations transmises sont parfois incomplètes. Il convient de renforcer le dispositif de communication de l'autorité organisatrice pour améliorer la gestion de ces contrats. L'objectif est donc de renforcer la transparence, dans un contexte d'augmentation des contrats de services publics. Pour ne rien vous cacher, c'est une demande du MEDEF.