Dans un référé du 23 janvier 2019 sur le plan de relance autoroutier du Gouvernement, la Cour des comptes a noté une définition insuffisante du caractère « compensable » des opérations et travaux réalisés par les sociétés concessionnaires d'autoroutes. Or ce manque de précision peut entraîner, selon la Cour des comptes, une incertitude du calcul de la compensation par l'État en faveur des sociétés concessionnaires et un sur-investissement sur le réseau autoroutier concédé, alors même que le réseau national non concédé, à la charge de l'État, souffre d'un sous-investissement chronique.
C'est pourquoi, et pour éviter une dérive financière des compensations de l'État, cet amendement propose qu'un décret définisse les caractères de nécessité et d'utilité de ces travaux non prévus uniquement selon les conditions d'exploitation du service ou des nouveaux besoins en matière de desserte du territoire.