Nous nous opposons à ces dispositions qui fixent le cadre du transfert des lignes d'intérêt local aux collectivités qui en feraient la demande.
Je l'ai déjà dit, les acteurs du dossier s'adonnent aujourd'hui à un véritable concours Lépine des alternatives moins chères : ôter les rails de certaines lignes pour poser du macadam, faire circuler des cars… D'autres décideurs imaginent des rails sur bitume ou des trains sur pneus !
Rien pourtant ne justifie que les trains soient remplacés par quoi que ce soit d'autre. Garantir la pérennité de ces 15 % du réseau national est un enjeu social et écologique à l'échelle nationale. Il faut penser à l'avenir, car nous ne savons pas quel mode de transport utiliseront demain nos enfants et nos petits-enfants.
Nous considérons, en conséquence, qu'il appartient à l'État d'apporter aux collectivités des réponses financières pertinentes pour l'entretien de ces lignes. Quoi que vous en disiez, madame la ministre, ce n'est pas le cas aujourd'hui – d'où cet amendement de suppression.