C'est le premier d'une série de trois amendements dont la paternité revient à Jean-Hugues Ratenon. L'amendement no 2663 porte sur la continuité territoriale, principe de service public qui a pour objet de renforcer la cohésion entre territoires d'un même État en compensant les handicaps liés à leur éloignement, un enclavement ou un accès difficile. Or, aujourd'hui, à La Réunion, le dispositif de continuité territoriale est pris en charge par le conseil régional, qui le finance à hauteur de plusieurs dizaines de millions d'euros chaque année – pour l'année 2018, plus de 40 millions d'euros – dans des proportions supérieures aux dotations de l'État. Il nous paraît opportun d'envisager une reprise du dispositif par l'État sans que les montants et les critères d'éligibilité soient revus à la baisse. En effet, ce poste de dépenses extrêmement important pour les collectivités est un frein à des investissements nécessaires au développement de notre territoire, tels que la promotion des énergies renouvelables ou la construction de lycées.