Je soutiens cette demande. Trois lignes à grande vitesse ont été ouvertes à la suite de partenariats public-privé : Le Mans-Rennes, Bordeaux-Tours et Nîmes-Montpellier. Selon une note d'Attac, l'investissement de la ligne Bordeaux-Tours ne serait financé qu'à hauteur de 32 % par le privé, ce qui signifie que les risques sont assumés par l'État alors que toutes les recettes reviennent au privé. Les partenariats public-privé font exploser les coûts sans apporter la preuve de leur efficacité. De nombreux économistes considèrent qu'elles représentent de véritables bombes à retardement, sans parler du fait que ces partenariats nous engagent pour de nombreuses années, ce qui pose un problème démocratique. Plutôt que de répéter les mêmes erreurs, nous devrions étudier les effets de ces partenariats.