Je vous remercie, Messieurs, de vos différentes positions et éclairages. Nous sommes l'un des pays les moins dynamiques en Europe sur le marché publicitaire. De ce fait, nous passons à côté d'un gisement de croissance et d'emplois, tout autant que nous nous privons de ressources pour les médias et la création.
Aujourd'hui, l'enjeu, me semble-t-il, doit être d'augmenter le volume d'investissements publicitaires en France, et non de procéder à une réallocation entre les différents acteurs traditionnels.
Quels sont, selon vous, les obstacles principaux ? Est-ce un frein réglementaire ? Vous avez rappelé l'existence de secteurs interdits, l'interdiction de la publicité segmentée géolocalisée, la multiplication des mentions obligatoires, le manque de souplesse dans l'emplacement des fenêtres publicitaires, etc. Ou est-ce un frein culturel des annonceurs, des marques, ou des consommateurs par rapport à la publicité ?
D'autre part, quels sont aujourd'hui les comportements des marques dans leurs arbitrages entre les différents médias ? Est-ce que l'arbitrage, notamment, en faveur des médias sociaux est dû à la possibilité de personnalisation du message publicitaire ou à de faibles barrières tarifaires à l'entrée, contrairement à des médias plus traditionnels ? Quel est le taux de transformation en actes d'achat ? Êtes-vous en mesure de préciser quel est le ou les médias les plus puissants dans ce domaine ? Quels actes de consommation en découlent dans notre pays ?