Intervention de Brigitte Kuster

Réunion du mercredi 29 mai 2019 à 9h35
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

Vos propos font ressortir plusieurs évidences, concernant les normes et les obligations pesant sur la radio, sur lesquelles nous pourrons trouver un terrain d'entente dans le cadre d'une discussion approfondie. Les mentions légales en radio ont, à mon sens, un effet contreproductif, car les auditeurs peuvent avoir tendance, comme moi, à arrêter leur radio à ce moment-là.

Vous souhaitez augmenter la publicité sur les différents médias : de quelle marge de manoeuvre, au plan règlementaire, dispose-t-on pour chacun d'entre eux ? En télévision, par exemple, le temps publicitaire de fin de journée conduit systématiquement à dépasser l'horaire indiqué. Quel est aujourd'hui le temps maximum autorisé, à la radio et à la télévision, pour la diffusion de messages publicitaires ? Peut-il encore être augmenté ?

La demande se porte toujours vers les mêmes créneaux. Cette répartition du marché publicitaire pose aussi question dans son ensemble, au-delà même du contenu.

Je comprends la mesure dont a fait preuve M. Patry. Tout en tenant compte du risque que l'ouverture de certains secteurs interdits pourrait comporter, il faut se poser la question du message culturel et de la meilleure connaissance de cette exception culturelle. Au-delà de l'inquiétude suscitée par cette possible évolution, il faut s'interroger sur ce que l'on veut transmettre par le biais des messages publicitaires, qui sont souvent des raccourcis des produits proposés.

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