Monsieur Bourlanges, c'est une façon d'admettre que l'ISF divise le pays. Quant à nous, nous ne sommes pas pour la division du pays, et nous sommes pour le rétablissement de l'ISF.
En ce qui concerne la baisse globale de l'impôt sur le revenu, avec une diminution plus concentrée sur la première tranche, comme il est proposé dans l'amendement, cela pose quand même des questions d'équilibre budgétaire : comment va-t-on pouvoir compenser cette mesure ? En revanche, je suis assez satisfait de l'abaissement de trois points du taux d'imposition de la première tranche de l'impôt sur le revenu, ce qui la ramène en dessous du taux du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital – la flat tax –, à savoir 12,8 %. Symboliquement, cela aurait quand même du sens.