Madame la rapporteure, je vous remercie d'avoir soulevé cette question, à l'heure où nous devons imaginer des alternatives aux solutions existantes. La loi ne doit pas seulement améliorer le quotidien, elle doit inventer des alternatives. Mais ce que vous proposez me paraît trop réducteur. Vous insistez sur le salariat, mais ce n'est pas la question centrale. Est-ce seulement la solution ? Faut-il vraiment salarier les accueillants, alors que les accueillis sont des personnes vulnérables, pour la plupart tributaires de l'aide sociale, c'est-à-dire des départements, et que les départements ne sont pas forcément organisés pour intervenir avec efficacité dans ce domaine ?
Nous aurons l'occasion d'aborder cette question dans la loi qui nous sera bientôt présentée. Je suis assez d'accord avec Mme Dubié : il faudrait que le modèle des EHPAD soit totalement revu et que leurs plateformes offrent un panel complet des modes de prise en charge. La généralisation du salariat, en tout cas, ne me paraît pas une solution suffisante.