Intervention de Ludovic Mendes

Réunion du mardi 11 juin 2019 à 16h30
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

Merci, madame la ministre, pour toutes les réponses que vous avez apportées, sachant qu'il y a pas mal de fantasmes autour de ce projet de loi. Étant mosellan, je connais le sujet : nous avons certaines problématiques communes, et d'autres qui ne le sont pas du tout. À propos du bilinguisme, pouvons-nous être certains, par exemple, que l'est de la Moselle, très concerné lui aussi par cet aspect – je pense à Bitche, Sarreguemines ou Forbach – sera protégé dans le cadre des démarches mises en oeuvre par la région ? Je voudrais être sûr que le texte n'aura pas d'impact sur l'est de la Moselle.

Depuis tout à l'heure, il est question de langue régionale : je voudrais que vous me confirmiez qu'il s'agit bien de l'alsacien – lequel est un mélange d'alémanique et de francique – et non simplement de la langue allemande. La Moselle est en partie concernée elle aussi par cette question. La langue allemande fait l'objet d'un parcours de bilinguisme en Moselle – mais aussi dans le reste de la France : on peut être à Toulouse et faire de l'allemand. Par ailleurs, comme vous l'avez dit, nous avons besoin de professeurs d'allemand sur tout le territoire : nous sommes en grande difficulté à cet égard.

Vous avez parlé du trafic routier. Le ministère des Transports nous dit qu'il n'y aura pas de déport des flux, ou qu'il sera très limité. Toutefois, cette problématique est importante. La preuve en est que, sur le projet d'A31 bis, le préfet Jean-Luc Marx travaille avec le préfet du département et le ministère des Transports pour analyser la situation. C'est un enjeu important pour le territoire mosellan. Nous avons aussi un problème s'agissant des TER, d'ailleurs. Comment peut-on garantir la protection du territoire mosellan, qui voit passer entre 11 000 et 15 000 camions par jour, dont 55 % ne font que le traverser, sans s'arrêter ? Étant donné que les tracés des deux autoroutes sont parallèles, il faut éviter un déport sur le tronçon mosellan pour aller vers le sud de la France. Merci d'ouvrir le débat sur la question : en Moselle, nous aurons besoin de vous pour faire en sorte d'avoir un euro-département fort et répondant aux problématiques du territoire.

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