J'adhère tout à fait aux interventions de mes collègues alsaciens. Je vais anticiper, car j'entends déjà les intervenants qui nous diront dans l'hémicycle que c'est n'importe quoi, que l'on porte atteinte à la Constitution de 1958 : les mêmes, ou en tout cas leurs chefs de file de l'époque, avaient contesté cette Constitution. Le projet de loi constitue une avancée. Pour comprendre l'Alsace, il faut y être né, il faut y habiter. Ce ne sont quand même pas des itinérants du spectacle politique français qui vont nous donner des leçons. Je félicite la ministre, qui tient bon.