Je suis quelque peu surpris par la conclusion de l'intervention de M. Fauvergue. Nous sommes d'accord sur le fait qu'il y a à la fois le flux et le stock ; mais considérer que tant qu'une solution satisfaisante n'a pas été trouvée pour le flux, on ne peut pas s'intéresser au stock, n'arrangera rien à la situation : cela ne pourra que l'empirer, enfler davantage la dette de l'État vis-à-vis des services de sécurité intérieure. C'est pourquoi je pense au contraire qu'il faut en quelque sorte solder le stock tout en s'assurant qu'il ne se reconstitue pas, en mettant en place des mesures propres à régler la question du flux au fur et à mesure.