À ce stade, chers collègues du groupe majoritaire, vous avez voté contre toutes les propositions que nous avons émises. Pardon de le faire remarquer, mais cette situation contraste avec celle que nous avons vécue lors de la législature précédente.
Laissez-moi faire une parenthèse qui n'est pas hors sujet. Il y a trois ans, quasiment jour pour jour, j'étais l'auteur d'une proposition de loi sur la lutte contre les violences sportives. Avec le soutien du Premier ministre Manuel Valls, les députés républicains et socialistes de l'époque avaient rédigé un texte d'intérêt général, approuvé à l'unanimité à l'Assemblée nationale et au Sénat, au terme d'une navette, d'une coconstruction parlementaire.
Dès lors que les propositions émanent des groupes d'opposition, de telles coconstructions sont impossibles sous le quinquennat actuel. Je le constate avec regret. Le macronisme parlementaire se caractérise par une sorte de sectarisme invraisemblable : on nous oppose toujours une position de totale fermeture qui contraste tellement avec le discours présenté à l'opinion publique.